Et paf. Enfin plutôt, pif : on commence le nez dans le guidon avec le grouin de cochon de chez Ribouldingue, le resto qui tripe sur les abats (c’est leur spécialité). Toujours très raffi-nez. Ribouldingue, 10 rue Saint-Julien-le-Pauvre dans le 5e.
L'os à moëlle du Boeuf Couronné
C’est comme un petit pot de yaourt, mais version viande. Le pot ? un os. Le yaourt ? de la moëlle. Et en fait, c’est hyper bon. On est aussi content qu’un toutou devant son nonosse. Au Boeuf Couronné, 188 avenue Jean Jaurès dans le 19e.
La fricadelle de De Clercq
Pour les mauvaises langues, ce serait "des déchets de poulets, des déchets de porc, des restes de cheval, avec des oignons et de la chapelure”. Plus sérieusement, la fricadelle c’est hyper bon et celle de De Clercq est top. Mais on ne sait toujours pas ce qu’il y a dedans. De Clercq, 184 rue Saint-Jacques dans le 5e et 169 rue Montmartre dans le 2e.
Le Haggis de Juveniles
En Ecosse, tout est plus fort : commandez un whisky, le barman vous sert un double. Commandez un hâchis, on vous apporte un Haggis : une panse de brebis farcie aux abats, servie sur une excellente purée maison. Comme au Juveniles, un bar à vin anglo-saxon réservé aux braves. Juveniles, 47 rue de Richelieu dans le 1er.
Le gras en tranche de Da Rosa
Rien à voir avec le gras du jambon : celui-ci, il est affiné dans des vasques en marbre. Et il est tellement fondant qu’il suffit de le poser sur un toast grillé pour qu’il se mette à dégouliner… comme du beurre. Da Rosa, 62 rue de Seine dans le 6e.
La tentation de Saint-Antoine
Ce truc, c’est vraiment le pied, mais pas que(ue) : c’est aussi le groin, les oreilles et la queue. Le tout est pané, grillé, et servi tel quel. Puisque de toute façon, tout est bon dans le cochon. Chez Paul, 13 rue de Charonne dans le 11e.
Les crêtes de coq de Jadis
Guillaume Delage, le chef du Bistrot Jadis, n’aime que des bonnes choses. Une de ses recettes favorites ? Une fricassée de crêtes de coq, auxquelles il ajoute des coeurs de canards et des ris d’agneau. Jadis, 208 rue de la Croix-Nivert dans le 15e.
Les insectes du Festin Nu
Allez, histoire de "termiter" en beauté : vers, criquets et asticots. Bon, au Festin Nu, le service a la lenteur d’une limace et les patrons sont aussi sympas que des cafards. Mais c’est sans doute normal pour un bar qui sert des insectes. Le Festin Nu, 10 rue de la Fontaine-au-but, 18e.
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