A Saïgon, une soirée dans le plus petit boui boui peut à tout moment basculer dans l’imprévisible. Comme au Petit Centre du Monde, un minuscule vietnamien gastronomique qui se transforme, une fois votre bo-bûn terminé, en bar à champagne où tout peut arriver.
Des usines transformées en club électro géant, des barbecues en libre service, des currywursts à tous les coins de rue. Parce qu’ils en avaient assez de jalouser la capitale allemande, le collectif BerlinonsParis a décidé de faire pareil, chez nous. Du 13 au 14 septembre, c’est une fête Tag und Nacht de 24h qu’ils organisent, du petit matin du samedi jusqu’au dimanche minuit.
Le point commun entre la Place des Vosges et le bout du monde ? A priori aucun. Sauf quand vous vous aventurez dans les petites ruelles pour trouver le Vieux Comptoir du Cap Horn. Pour se mettre dans l’ambiance ? Un cocktail à base de pisco, l’eau-de-vie chilienne. Un peut fort, d’accord. Mais il faut au moins ça pour se motiver avant de tenter le Passage de Drake.
Un nouveau cartel a pris le contrôle du 3e arrondissement. Sombrero, poncho et feuilles d’agave sous le bras, ils distillent la bonne parole et le mezcal, cette boisson méconnue et cousine de la tequila, pour en faire des cocktails aussi explosifs qu’Emiliano Zapata.
Avant de devenir le Eurodisney des hipsters de tout poil, Brooklyn, c’était d’abord un bande de pionniers qui organisaient des soirées incroyables dans des entrepôts abandonnés. Comme les collectifs 75021, Paris 80, le Sira à Asnières ou 6B à Saint-Denis pour qui “à l’intérieur du périphérique, point de salut”.
Avant le Comptoir, la Françafrique c’était un réseau de politiciens verreux. Depuis le Comptoir, c’est devenu une amicale de la culture ghetto où on carbure aux cocktails à base de jus de bissap. Tout ça, Quai de Jemmapes. Cinébrousse, cabinet de sorcellerie et défilé de sapeurs au programme d’un lieu qui ne ressemble à aucun autre au nord du Sahara.
L’Asie est bien installée au sommet de la croissance mondiale. Une réussite que, là-bas, on aime fêter dans un des innombrables SkyBar des palaces du coin (car oui, il y en a à tous les coins de rue). A Paris, le Peninsula vient d’ouvrir un rooftop dédié aux belles heures de l’aéropostale. La classe à la française, le service à l’asiatique.
Oh, le Corcovado ! Non, c’est juste une colline des Buttes-Chaumont. C’est sans doute après quelques verres de caïpi que les organisateurs des Tropical Discoteq ont décidé de recréer l’ambiance de Lapa, le quartier le plus bohème de Rio, aux Buttes Chaumont. N’empêche, l’ambiance carioca des soirées Tropical Discoteq a convaincu tout le monde : c’est vrai qu’on se croirait à Rio.
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Déjà berceau du swing dans les années folles, Londres est devenue ces dernières années une capitale de plus : celle de l’électro-swing. Les tubes jazzy des années folles sont remixés par les DJ les plus pointus et les chorés rappellent les shows de Joséphine Baker.
A Amsterdam, on aime prendre son temps et inhaler profondément. Et pas seulement à la terrasse des coffee shops : le must-do des amstellodamois, c’est d’aller respirer le bon air des canaux, en allant prendre l’apéro sur un petit bateau. A Paris, ça se passe chez Marin d’Eau Douce, qui louent des bateaux sans permis - mais avec table - sur le Canal de l’Ourcq. Alors, plutôt apéro devant chez Prune ou amarré devant un immeuble abandonné de Pantin ?
Vous avez toujours cru détester le karaoké ? Ça, c’était avant votre dernier séjour en Asie. A Shanghaï, la distraction favorite s’appelle le KTV : des salles privatisées où on chante entre potes, et entre les plats. Comme à Chinagora, réplique improbable de palais chinois construit à la confluence de la Marne et de la Seine, à Alfortville. Du côté du soleil levant, forcément.
D’habitude, Kobus Botha adore organiser des fêtes de quartiers à lui tout seul : sur son braai (barbecue typique sudaf) en forme de locomotive, il peut cuisiner pour jusqu’à 5 000 personnes... Mais pour une fois, les 26, 27 et 28 septembre, il a invité tous ses potes dans son QG de Montreuil, qui s’étendra pour l’occasion la grande halle juste à côté. Au programme : ateliers barbecue, producteurs de vins du Cap, musiciens de Soweto… Ça s’annonce vraiment cool. Ou en tout cas, on a Bonne Espérance que oui.